top of page

Visite de l'Hôtel d'Agar à Cavaillon, le 3 Février

Dernière mise à jour : 29 févr.

Un bric-à-brac, un capharnaüm, un fourbi, une caverne d'Ali Baba… Telles ont été

nos premières impressions lors de l’après-midi de visite à l'hôtel d’Agar. Entassement,

profusion, collections de curiosités… Certes, ce n'est pas un musée au sens classique du

terme, mais une folie de collectionneurs, qui nous fait voyager à toutes sortes d'époques ;

chaque objet étant le plus souvent unique, rare, extraordinaire, depuis les premiers

témoignages de l'occupation grecque de la ville de Cavaillon jusqu'à des pièces d'art

moderne uniques, le tout présenté dans une joyeuse promiscuité, souvent à la lumière des

bougies. Mais la visite n'est rien, si elle n'est guidée par Olivier, le fils des propriétaires,

jeune étudiant, d’une érudition étourdissante, achevant actuellement une thèse d'histoire

de l’art, aussi passionné que ses parents et qui avec simplicité et humour nous promène et

nous raconte l'histoire incroyable de cet hôtel voué à la destruction, racheté par ses

parents, fouillé, restauré, empli d'œuvres d’art. Le clou de la visite: deux oeuvres du

Caravage, perdues, retrouvées et qui viennent d’être authentifiées avec son épée de

chevalier de Malte.

Allez voir, allez écouter : même en y retournant plusieurs fois, les réserves sont tellement

riches qu’on ne verra jamais deux fois de suite la même chose! Ce surlendemain de la

Chandeleur, c’était le dernier jour des « Crèches »: des merveilles de Naples, de Gênes, de

Marseille depuis le XVIIIème siècle.

Marie-Françoise Pillard



Olivier Morand



Restauration de l'hôtel: sous un faux-plafond, le plafond peint à la date du séjour de François Ier dans cette pièce - Crèches - Chemin de table: porcelaine de Sèvres contemporaine (pièce unique) - Récente acquisition: buste d'un papa d'Avignon- Objet modeste: chaussures de clown du XIXème siècle


Saint-Sébastien, l'une des deux toiles du Caravage


Photos©Béatrice Binet-Nicole Llobère






40 vues0 commentaire

Comments


bottom of page